Agir sur le risque routier
Un accident de la circulation est vite arrivé. Les facteurs d’accidents sont multiples : mauvaise visibilité le jour ou la nuit, signalisation routière masquée, les congestions, ou encore les zones de travaux.
Néanmoins, les causes les plus fréquentes d’un accident de la route sont dus à des comportements à risque de la part des conducteurs ou des piétons : vitesse, alcoolémie ou conduite sous l’emprise de stupéfiants, inattention, somnolence, usage du téléphone au volant ou à pied au niveau des traversées piétonnes…
Les statistiques de sécurité routière indiquent que les usagers les plus fragiles, tels que piétons, particulièrement les jeunes ou les personnes âgées, et les deux roues, demeurent les principales victimes d’accidents graves. Si le port du casque ou de la ceinture de sécurité est relativement respecté, l’alcool ou les excès de vitesse font des ravages sur les routes. Dans quelle mesure pouvons-nous réduire les risques ? Protéger les usagers les plus vulnérables en ville notamment les enfants ou sur autoroute, les deux roues ?
Nombreuses associations se mobilisent afin de soutenir les victimes et leurs proches, et proposer des nouvelles actions pour lutter contre la mortalité routière. Les campagnes de sensibilisation se multiplient : qui ne connaît pas SAM (Sans Accident mortel) ? Ou les slogans « celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas » ou encore « au volant le téléphone peut tuer » ?
Entretenir le patrimoine routier et réaménager les infrastructures
L’entretien de la chaussée et la conformité des équipements de la route
Les dispositifs de sécurité tels que les glissières et écrans moto, permettent de limiter les conséquences d’un accident ou de réduire les risques de suraccident.
En agglomération, l’insertion de transports collectifs et la création de voies dédiées a permis d’enregistrer une baisse d’accidents résultant de la diminution des véhicules légers dans la circulation. La COVID a également impacté notre quotidien, notamment dans notre manière de nous déplacer. L’augmentation significative du nombre de cyclistes sur le territoire nécessite de repenser les aménagements existants et de proposer des réseaux cyclables temporaires sou permanents plus sûrs et attractifs permettant de favoriser ce mode de déplacement écoresponsable. La séparation physique entre la piste cyclable et la chaussée contribue à améliorer la sécurité des cyclistes.
Nouvelles mobilités, nouvelles technologies : partager la route en toute sécurité
En cas de collision ou de panne, il est primordial de sécuriser la zone et d’alerter au plus vite les services d’assistance ou de secours. Le secteur automobile innove de plus en plus afin de proposer des voitures plus fiables et d’améliorer la sécurité et le confort des conducteurs et des passagers. Les modèles plus récents sont équipés de dispositifs d’Aide au Freinage d’Urgence avant impact, ou encore du bouton SOS eCall. En cas d’impact, le capteur embarqué déclenche automatiquement l’appel automatique aux services d’urgence. Ces dispositifs assurent plus de fiabilité dans la réaction du conducteur ou l’intervention plus rapide des secours.
Dans le cadre de la régulation de trafic, le projet de sécurité routière Européen portant sur le limiteur de vitesse obligatoire voit le jour. Dès juillet 2021, les véhicules utilitaires et les Poids Lourds seront équipés d’un Limiteur de vitesse obligatoire. L’objectif
L’émergence de nouveaux modes de déplacements soulève de nouveaux enjeux de sécurité routière. Le véhicule autonome implique un entretien quasi-parfait du patrimoine routier.
Zones d’arrêt d’urgence non adaptés aux personnes à Mobilité réduite.