Comment fluidifier le trafic routier ?

Même si les transports collectifs sont toujours plus mis en avant, les moyens de transport individuels restent les plus utilisés. L’augmentation du trafic dans les grands centres urbains et l’utilisation d’applications par les usagers créent de nouveaux enjeux pour les gestionnaires de ces réseaux.

 

Un trafic toujours plus dense

 

Malgré la volonté politique de mettre avant des solutions alternatives comme les transports en commun, la congestion dans les grandes métropoles de France n’a jamais été aussi forte. La voiture et le transport individuel en général reste le mode de transport favoris des français

 

Des solutions digitales pas toujours adaptées

 

Afin de se sortir des embouteillages, une part importante des usagers utilisent aujourd’hui des applications afin de trouver la route la plus rapide pour se rendre à destination.
Mais comme le paradoxe de braess le prouve d’un point de vue mathématiques, mettre en place des nouvelles routes, même d’un point vue digital, ne va pas forcément permettre de faire des progrès à grande échelle sur les temps de trajet.

Même si le temps de trajet personnel se voit parfois amélioré, ces nouvelles applications de guidage ont aussi de nombreux effets sur les réseaux routiers secondaires et les villes traversées. En effet, ces outils envoient trop souvent les véhicules sur des réseaux non adaptés. Presque chaque ville au sein des grandes métropoles voit ainsi leur trafic routier augmenter à vitesse grand V. Ces mêmes villes qui doivent déjà faire fasse à la multiplication de nouveaux types de mobilité.

 

Des solutions complémentaires pour une circulation urbaine apaisée

 

Des solutions existent afin de réduire ces effets négatifs sur la circulation. Une gestion en temps réel du trafic routier plus particulièrement sur autoroute et autres grands axes peut déjà prévenir les bouchons en amont et donc éviter aux automobilistes de dévier du trajet prévu.
La mise en place d’une régulation dynamique que ce soit par l’adaptation de la vitesse en fonction par exemple des conditions climatiques peut permettre d’améliorer en continu la situation et de fluidifier la circulation routière.

L’entretien de la voirie est un sujet central dans la préservation du patrimoine routier et surtout afin de s’assurer de la sécurité des usagers de la route. Il permet de réduire drastiquement le nombre d’accidents et d’en limiter les conséquences rendant le trafic toujours plus fluide.

Covoiturage, un mot qui est au centre de nombreuses expérimentations dans les métropoles françaises. Un moyen simple pour réduire le nombre de véhicules en circulation. Des applications sont aujourd’hui à disposition des usagers afin de simplifier la démarche et beaucoup d’entreprises poussent à leur utilisation auprès de leurs employés. Du côté des gestionnaires d’infrastructures, plusieurs possibilités sont envisagées afin de prouver la pertinence des projets mais aussi d’inciter les personnes. On peut notamment citer la voie réservée ou encore la participation financière. Dans tous les cas il faudra mettre en place un ensemble de dispositifs afin de vérifier l’utilisation du système.

Dans les centres villes, une partie non négligeable de la circulation est liée à des véhicules cherchant un emplacement de parking. Il est aujourd’hui possible de mettre en place un guidage vers places libres permettant ainsi d’améliorer là encore le trafic.

L’ensemble de ses nouvelles solutions sont à adapter aux territoires étudiés. C’est là qu’une équipe capable de construire un plan de circulation spécifique et global fait la différence afin de les intégrer convenablement les unes aux autres et en partenariat avec les solutions digitales déjà en place.

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