Transports collectifs, voitures individuelles, co-voiturage, voitures et navettes autonomes, de plus en plus d’offres de services de transports cohabitent sur la voirie.
Ainsi, comment gérer au mieux l’espace public pour l’ensemble de ces modes de transports et optimiser leur déplacement ?
Le transport collectif optimise la santé publique et l’efficacité économique, ou pas…
Aujourd’hui, 59% des 18-24 ans sont motorisés, contre 74% il y a 30 ans, le véhicule reste un symbole de liberté individuelle. Cependant, pour des raisons de santé publiques et d’efficacité économique, les villes ne peuvent plus accueillir autant de véhicules individuels.
Ainsi, il devient nécessaire de mener des études sur les moyens de déplacement pouvant se substituer à la voiture individuelle. Il est essentiel que ces différents moyens mis et qui seront mis en place doivent être synonyme d’opportunités pour les usagers et non de contraintes. En effet, aujourd’hui, les transports en commun apparaissent comme la substitution majeure au véhicule individuel, et même si ce réseau de transport a déjà fait ses preuves, il reste, néanmoins, trop peu utilisé à cause de son coût mais aussi dû aux mauvaises qualités de voyage : retard, train supprimé, bagage suspect, trop de monde, etc…
Quelles actions durables et efficaces ?
Aujourd’hui, améliorer les transports en commun n’est pas seulement de rajouter des lignes de bus pour limiter les attroupements aux arrêts, mais il faut étudier et comprendre les gens qui empruntent les transports urbains : Pourquoi les utilisent-t-ils ? Aller à son travail ? Se rendre à ses activités sportives ? Aller voir de la famille ? C’est-à-dire, créer des réseaux de bus là où il y a de la demande par exemple !
Dans les zones les plus denses, l’enjeu est d’améliorer leur performance pour les rendre plus attractifs que la voiture. En effet, le but principal est de réduire la dépendance à l’automobile. Pour cela, les différents réseaux de bus mobilisent plusieurs outils tels que la voie réservée et les priorités aux feux par exemple, et fait l’objet de plusieurs expérimentations comme des voies réservées dynamiques. Cette solution a un impact important mais indirect sur l’environnement car ces « privilèges » accordés aux bus peuvent donner l’envie aux gens de favoriser les transports en commun plutôt que leur voiture.
Dans les zones moins denses, le transport à la demande (T.A.D.) permet de compléter l’offre de transports collectifs. Des systèmes d’optimisation des itinéraires en fonction de la demande permettent de rendre ce type de service plus performant mais également de rendre le trafic plus dense, en fonction du lieu, pour les autres automobilistes commençant leur journée de travail, par exemple.
Au niveau régional, les transports collectifs routiers peuvent également bénéficier de voies réservées comme sur l’A51 entre la ville d’Aix-en-Provence et la ville de Marseille.
Sur les autoroutes, enfin, les solutions d’optimisation des circulations routières s’appuient sur le déploiement d’outils de régulation dynamique des trafics :
• la régulation de la vitesse limite,
• le contrôle d’accès sur les bretelles,
• l’affectation dynamique des voies de circulation,
• l’ouverture de voies réservées aux bus et au covoiturage.
Ces mesures permettent ainsi de réduire le trafic, d’améliorer la qualité de l’air, donner l’envie aux usagers d’utiliser d’autres modes de transports pour leur trajet, de réduire le nombre et la gravité des accidents et surtout de sauver des vies.
Autre que les transports en communs : le vélo et la marche sont les meilleures alternatives lorsque c’est possible !