Tout savoir sur la mobilité urbaine
La mobilité urbaine est en constante évolution depuis ces dernières années. Pour assurer un développement sain et durable à cette mobilité, chaque citoyen est concerné et a un rôle à jouer. Découvrez les points essentiels sur la mobilité urbaine.
Qu’entend-on réellement par « mobilité urbaine » ?
Mobilité fait allusion à un déplacement ou un transport. Ceci implique la présence d’un lieu de départ et d’un point d’arrivée. Par ailleurs, il y a la notion de trajet, qui ramène aux moyens de transport employés. Nombreux, ces derniers peuvent être individuels ou encore collectifs. Entre autres, nous pouvons citer les voitures, les vélos, les motos, le métro, le bus, la marche, le tramway, les gyropodes, les trottinettes ou encore les segways.
Tout déplacement a également un motif et une fréquence. La majorité de la population se mobilise pour travailler. D’ailleurs c’est le principal enjeu des déplacements urbains. A priori, on parle de déplacement quotidien. Tandis que d’autres se déplacent pour se rendre à un lieu de loisir quelconque. Il peut aussi s’agir d’une mobilisation hebdomadaire, notamment quand on fait les courses au marché.
Ainsi, la mobilité regroupe tous les déplacements d’une population en prenant en compte les modes de transport sur le patrimoine routier, les durées des trajets, et les services concernés.
D’un autre côté, il y a le terme « urbain ». Comme nous le savons, il est affilié à la ville. La mobilité urbaine ne concerne donc que les transports urbains et le flux de circulation qui s’y trouve.
La sécurité routière admet une autre définition de la mobilité urbaine. Il engloberait le moyen de locomotion non motorisé, pouvant circuler avec les piétons. Ce sont les trottinettes, électriques ou non, les fauteuils roulants, les rollers, les vélos et les skateboards.
Dans tous les cas, la mobilité urbaine vise principalement l’accessibilité de tous les habitants d’une ville. Ce qui contribue essentiellement à l’amélioration de la qualité de vie de ces usagers.
Quelles sont les contraintes de la mobilité urbaine ?
Dans les grandes villes (surtout aux États-Unis, moins en France) les habitants privilégient souvent le mode de déplacement classique que sont les voitures. Durant un temps, le progrès a fait en sorte que chaque habitant ait sa propre voiture. Les transports en commun n’étaient pas très sollicités. On associait même parfois « l’échec social » aux sujets qui ne possédaient pas de véhicules individuels.
Toutefois, la gestion des flux de circulation était difficile en absence des plans de feux de circulation. La collaboration des maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage permettant la mise en place de ces dispositifs. Ceci est valable pour le géoréférencement et le système d’information géographique.
Par ailleurs, la population urbaine augmente à une vitesse parfois incontrôlable. Les Nations Unies ont même estimé que cette migration en zone urbaine atteindra les 2,5 milliards en 2050. Si tout ce monde se meut en véhicule individuel, l’émission de GES (Gaz à Effet de Serre) s’amplifiera dans ces zones concentrées. D’ailleurs, en France, le transport se trouve en deuxième position sur l’émission de ces gaz, après les industries.
La présence de nombreuses infrastructures du réseau routier n’est pas nécessairement avantageuse. Même si la télémaintenance avance avec l’évolution de la ville, ces infrastructures peuvent occuper trop d’espaces. Elles augmentent également les distances quotidiennes parcourues par les usagers de la route. Les comptages routiers ont d’ailleurs conduit à cette conclusion.
De même, les bruits sonores engendrés par la circulation peuvent gêner les citadins vivant à proximité des voies.
Tout ceci présente de néfastes impacts à l’environnement, à la santé et au bien-être des citoyens. Pour réduire ces effets négatifs, il faut entre autres améliorer le transport urbain. Les solutions doivent être adaptées, durables et plus saines. Chacun ayant sa part de contribution.
Quelles seraient les solutions les plus efficaces ?
Une mobilité urbaine durable sera synonyme d’équilibre entre trois points importants :
- La croissance économique de la ville.
- Le respect de l’environnement.
- Le bien-être social.
Dans un premier temps, il faudra promouvoir les autres modes de déplacement. Les habitants seront au centre du changement. Ils doivent être convaincus de l’importance d’une mobilité douce. S’ils ont moins de voitures, ils seront plus enclins à utiliser d’autres moyens de transport. Les bénéfices se verront aussi bien sur le plan économique que sur l’environnement. En effet, moins de GES seront alors diffusés. La qualité de l’air s’en retrouvera améliorée.
Si les habitants sont conscients des enjeux, ils seront amenés à utiliser de moins en moins leur(s) véhicule(s) personnel(s). Privilégier la trottinette électrique semble être un choix judicieux. Et selon les habitudes, les adeptes de vélos pourront également opter pour le vélo électrique.
Les véhicules électriques sont l’avenir du transport routier. Les plans de circulation œuvrent déjà dans ce sens.
En parallèle, un nouveau système prend de plus en plus d’ampleur dans les transports publics. On observe un nombre croissant de prestataires qui proposent des déplacements dits « en libre-service ». Ceci implique des véhicules électriques, des trottinettes électriques, des vélos électriques ou des scooters électriques en location. Opter pour l’usage de ces multiples services permet d’économiser de l’argent dans ces grandes métropoles.
Les déplacements en mode partagé se développent aussi avec la technologie. Dorénavant, il est possible de réserver une place en covoiturage ou auto-partage à l’aide d’applications mobiles. De nombreuses applications voient le jour. Le nombre des utilisateurs s’accroît constamment.
Pour aller plus loin, nous pouvons anticiper le développement d’une ville connectée. L’enjeu est au niveau mondial. Nous observons déjà la mise en place de zones à faibles émissions dans les grandes villes. Elles visent à réduire la pollution de l’air. Et dans les prochaines années, on tendrait vers une mobilité « 100 % verte ». Les véhicules motorisés, et à combustion interne, n’auraient plus l’autorisation de circuler dans certaines villes. D’où la promotion incessante des véhicules électriques.
Pour accompagner la conversion, l’État a créé une allocation pour inciter les gens à se tourner vers l’électrique.