Maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage – Technologies Nouvelles

Maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage : quelles sont les différences ?

Maitre d’œuvre et maitre d’ouvrage : ce sont deux termes différents employés dans le jargon des secteurs des travaux. Ces deux métiers se confondent facilement. Chacun a un rôle important dans le monde du bâtiment et celui de la construction. Et les deux sont impliqués dans le même contrat. En quoi sont-ils réellement différents ? Nous allons voir un à un leurs missions et leurs qualifications dans cet article.

Maître d’œuvre : rôles et compétences

Pour assurer la réussite de grands travaux, solliciter les services d’un maître d’œuvre est indispensable. Il s’agit d’un professionnel aux compétences techniques avérées. Le maître d’œuvre prend en compte vos besoins et prépare un plan ajusté pour votre projet. Qu’il s’agisse d’une rénovation ou d’une extension, cet expert du bâtiment dispose des techniques nécessaires pour réaliser vos travaux. Il devra également avoir une connaissance solide en artisanat, ainsi qu’en gestion.

On engage également un maître d’œuvre pour ses compétences en infrastructures du réseau routier. Il peut travailler pour le compte d’un organisme privé ou public impliqué dans le transport. Il participe à l’élaboration des plans de circulation et des plans de feux de circulation. Ces deux plans sont très utiles pour la gestion des flux de circulation.

Un maître d’œuvre (MOE) doit être organisé. Effectivement, il doit coordonner tous les artisans de la construction. Les autres missions du maître d’œuvre sont :

  • La conception du projet avec le client, par exemple l’aménagement d’une route intégrée dans le transport urbain.
  • La réalisation d’un planning clair dédié aux artisans du chantier, par exemple les étapes pour fixer les dispositifs de comptage routiers, ou l’installation de systèmes d’information géographique (SIG) pour le géoréférencement.
  • Le suivi et la réalisation des travaux en respectant le déroulement du plan.
  • Le respect du budget prédéfini.
  • La résolution d’éventuels problèmes qui peut être source de contretemps.
  • L’assistance au maître d’ouvrage sur les questions administratives.
  • Une aide pour la réception des travaux.

 

Un MOE peut être une personnalité morale. Dans ce cas, un responsable peut être à la tête des opérations pour représenter son entreprise.

Maître d’ouvrage : missions et qualifications

Quant au maître d’ouvrage, sa mission est d’assurer la commande du projet. Il n’a pas besoin d’être un architecte ou un expert de la technique en construction. Il peut embaucher un maître d’ouvrage délégué. Ce dernier peut être un professionnel individuel ou une personne morale comme un bureau d’études. Si tel est le cas, le client n’aura pas à échanger avec le maître d’œuvre. Son délégué s’en chargera à sa place.

Le MOA (maître d’ouvrage) a l’obligation de :

  • Faire part de ses besoins au MOE.
  • Réaliser un cahier de charges.
  • Choisir parmi les prestataires candidats présentés par le MOE, par exemple des experts en télémaintenance dans le cadre du développement d’une ville connectée.
  • Fixer un budget à ne pas dépasser.
  • Fixer des délais pour la réalisation des travaux.

 

Le MOE et le MOA sont tenus dans un contrat de maîtrise d’œuvre. Entre autres, ce contrat contient les éléments suivants :

  • Les honoraires du MOE.
  • Les garanties du MOE.
  • Les détails sur le déroulement des travaux.
  • Le montant du budget du projet.
  • Les conditions qui risquent d’entraîner la suspension du contrat.

Les responsabilités juridiques du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage

Il y a une différence entre les responsabilités légales du maître d’œuvre et du maître d’ouvrage. Le maître d’œuvre doit obligatoirement fournir des moyens et des résultats envers le maître d’ouvrage. Ceci est la garantie juridique d’achever les travaux établis. Si le commanditaire se plaint que les objectifs ne sont pas atteints, la responsabilité du maître d’œuvre est engagée.

Par conséquent, le MOE présente deux types de responsabilités :

  • Une responsabilité générale : elle inclurait les éventuels dégâts au cours de la construction. Ils peuvent concerner l’artisan engagé ou les matériels employés pendant le projet. Dans un projet d’amélioration du patrimoine routier, il pourrait s’agir de la corrosion rapide de l’armoire d’une signalisation lumineuse.
  • Une responsabilité dite civile décennale : elle atteste l’imputation du maître d’œuvre à la solidité de son ouvrage. Comme son nom l’indique, la durée est de 10 ans.

 

De l’autre côté, le maître d’ouvrage doit souscrire à une assurance dommages ouvrage. Elle lui permet de se faire rembourser en cas de malfaçons ou de vices de l’ouvrage. Les services d’assurance vont également consacrer une réparation de la construction en cas de sinistre dans les 10 ans de garantie décennale. Ces cas de figure sont possibles, même en absence de décision de la justice. L’assurance fait gagner beaucoup de temps si les faits sont constatés.

Le maître d’ouvrage est également tenu de payer la somme totale due à son maître d’œuvre. Dans le cas contraire, il peut être traduit en justice.

Engager un maître d’œuvre et un maître d’ouvrage pour ses travaux

Diverses entreprises mettent à disposition des MOE et des MOA pour épauler le porteur de projet. Le MOE garantit le respect de la demande ; le MOA lance les devis et négocie à la fois les prestations.

Avoir un maître d’œuvre et un maître d’ouvrage à ses côtés est toujours bénéfique pour tout type de travaux lié à la mobilité urbaine ou rurale.

À ce propos, diverses organisations luttent pour la mise en place de zones à faibles émissions en zone urbaine. De même, on sensibilise les citadins à opter pour une mobilité douce.

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