Tout savoir sur la mobilité douce
La mobilité douce est incontournable dans le développement d’une ville. Ses intérêts et enjeux sont nombreux et fondamentaux. Technologies Nouvelles vous résume ce qu’il faut savoir sur la mobilité douce.
Mobilité douce: définition et intérêts
Certains confondent la mobilité douce avec la mobilité durable. Ces deux concepts sont liés : il est en effet toujours question de transport. La mobilité douce peut être le pas essentiel vers une mobilité durable.
La mobilité douce regroupe tout moyen de locomotion non motorisé. La liste est longue, mais la marche est la plus pratiquée. Leur point commun est l’usage de la force individuelle. Grâce à l’effort physique alloué, la forme est davantage maintenue. De même, ce concept de mobilité participe à la lutte contre les maladies de type cardiovasculaires. Aussi, il intervient ainsi dans la santé des citadins.
Par ailleurs, une mobilité plus douce permet de limiter les désagréments du transport urbain. Que ce soit la pollution aérienne ou les impacts sonores de la circulation, ces modes alternatifs de déplacement sont pertinents. Effectivement, on observerait une gestion des flux de circulation plus équilibrée. Aussi, l’effet de la mobilité douce sur la qualité de vie générale est difficilement discutable.
La mobilité durable est plus orientée « respect de l’environnement ». Entre autres, l’idée est de réduire l’empreinte carbone qui émane des véhicules motorisés. L’intérêt est d’ordre mondial. Les voitures classiques émettent trop de gaz à effet de serre. Les stratégies de mobilité durable visent donc à faire circuler des véhicules plus propres en matière d’écologie. La voiture individuelle est particulièrement visée, car elle compte parmi les moyens de locomotion les plus utilisés au quotidien, notamment pour se rendre au travail.
Une diminution du nombre de voitures individuelles améliorera l’état du patrimoine routier. Le covoiturage et les partages d’autos sont donc de plus en plus conseillés.
L’usage des transports en commun doit aussi être privilégié ; ils réduisent considérablement le nombre de véhicules sur les voies routières. Si l’on procède à un comptage routier, le débit se verra diminuer.
Les principaux composants de la mobilité douce
Opter pour une mobilité douce présente de multiples bénéfices. Son véritable atout est son accessibilité. Il est même plus sûr et rapide pour lutter contre les embouteillages dans les grandes villes.
En tête de liste figure la marche à pied. L’OMS conseille aux adultes d’effectuer 150 heures de marche hebdomadaire pour garder la forme. À Paris, la marche devient une tendance en termes de mode de transport. Saine et économique, il est facile de l’adopter, a contrario de nombreux autres modes de mobilité urbaine.
Comme la marche, le vélo est une activité qui demande de l’effort physique. Ce mode de transport individuel permet de se faufiler aisément entre les voitures en cas de bouchon. C’est d’ailleurs le moyen de déplacement préféré des livreurs en ville. À noter qu’il existe de nombreux services de location de bicyclettes, qu’ils soient électriques ou non.
Le vélo et la marche composent la mobilité active du transport. À eux deux, ils interviennent dans la lutte contre la sédentarité.
Au-delà du vélo, le roller est bien apprécié. Les jeunes constituent les principaux usagers. Les déplacements plus fluides sont assurés. L’idée va dans le même sens avec les skateboards.
Les trottinettes font aussi partie de la liste. Cette dernière n’est pas exhaustive. Nous n’avons cité que les types les plus fréquents qui composent la mobilité douce. Classique ou électrique, la trottinette est très pratique. Elle est avantageuse pour un court déplacement. Si vous avez des kilomètres à parcourir, nous vous conseillons celles qui sont électriques. Veillez tout de même à bien les charger si le trajet est long. Dans le cas contraire, vous risquez de doubler d’efforts.
Les principaux enjeux de la mobilité douce
Les enjeux de la mobilité douce permettent un avenir plus serein en termes de circulation. Si les véhicules individuels augmentent en nombre, le ministère responsable doit mettre au point un aménagement du territoire avec diverses infrastructures du réseau routier.
Il faudrait établir des plans de circulation efficaces sous l’expertise de maîtres d’œuvre et de maîtres d’ouvrage. Ils sauront également ajouter des plans de feux de circulation adaptés aux changements.
Certes, de nouveaux aménagements sont nécessaires avec la transition écologique. Entre autres, nous devons retrouver des zones de stationnement pour vélos et des places cyclables. Mais l’émission de gaz à effet de serre sera réduite avec le véhicule électrique. Les avantages environnementaux seront rapidement perceptibles. Et leur télémaintenance sera facilitée.
En se tournant vers l’électrique, la question de la consommation d’énergie est à l’ordre du jour. Ceci ne devrait pas être un problème pour les villes connectées. Toutefois, la mise en place de nouvelles stations de recharge devra probablement se répandre. Ces dernières cadrent parfaitement avec les zones à faibles émissions.
Ces dernières années, les citadins font plus attention à leur environnement. On clame haut et fort les bienfaits écologiques. On recherche un développement durable et plus respectueux de l’environnement.
Il existe une semaine spéciale réservée à la mobilité. Des collégiens aux universitaires, l’intégralité de la population urbaine (sous forme de panel) doit être sollicitée sur son importance. Les intervenants ne sont pas limités. Organismes privés, organisations publiques : tous les citoyens ont une contribution à apporter. Le premier geste étant la promotion de la mobilité douce.
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