Plans de feux de circulation – Technologies Nouvelles

Tout savoir sur les plans de feux de circulation

Pour gérer le trafic routier, il existe différents types d’équipements. Ils sont affiliés à des systèmes de contrôle. Entre autres, nous pouvons citer les signaux lumineux, les infrastructures du réseau routier contrôlant l’accès des piétons, et les systèmes d’information pour la circulation. Ces derniers peuvent être des panneaux ou des caméras de surveillance.

La signalisation lumineuse prend de plus en plus de place dans les questions de mobilité urbaine et dans la gestion des flux de circulation.

Cette forme de signalisation est principalement constituée par les feux de circulation. Ces signaux ont besoin de courant électrique pour fonctionner correctement. Que ce soit en zone urbaine ou en zone rurale, les règles de sécurité sont les mêmes sur la route. Allant des piétons aux agents de la circulation, la sécurité des usagers est l’objectif.

Par conséquent, la conception des plans de feux de circulation doit répondre aux normes exigées. Ces dernières sont devenues obligatoires en 2003 pour le contrôle des carrefours sur le patrimoine routier. Quant à la signalisation lumineuse, l’application obligatoire de l’arrêté a commencé en 2012.

Les normes requises pour les feux de signalisation

Les dispositifs de contrôle requièrent différentes exigences, dont la performance, l’efficacité, et sa durée de vie. Le degré de performance concerne notamment :

  • La longue tenue face aux conditions météorologiques.
  • L’optique des feux tricolores.
  • L’échange constant des données et la tour de contrôle.
  • La sécurité de tous les contrôleurs de carrefour.

 

En termes d’efficacité, les signaux lumineux sont conçus pour améliorer le trafic suite à un comptage routier. En effet, ils ne constituent pas uniquement un service de sécurité. Il est même interdit d’« abuser » des feux. Ils n’ont le droit d’exister qu’après une étude bien menée. On doit avoir la preuve qu’aucun aménagement sans feux ne fonctionne, comme la priorisation habituelle à droite, avant d’entamer la mise en place de ces signalisations. Les feux constituent la dernière solution si les flux des automobiles et ceux des piétons ne deviennent pas fluides.

Ces différents feux devront avoir une longue durée de vie. Le matériel employé doit impérativement être de bonne qualité. Pour cela, la délégation sélectionne minutieusement les éventuels prestataires de service. Et ce, de la phase de la mise en œuvre jusqu’à la maintenance. Ceci inclut aussi les maîtres d’œuvre et les maîtres d’ouvrage.

Les différents équipements de signalisation lumineuse

Les supports ont pour objectif de maintenir les signaux proprement dits. Une dimension adaptée assure leurs résistances mécaniques. Les matériaux utilisés sont en bi section. Il faut privilégier la couleur verte métropolitaine.

Les signaux sont également dotés d’armoires. Elles devront être solides pour résister à tout acte de vandalisme. Pour un ensemble bien agencé, les armoires doivent se conformer avec l’environnement où elles sont placées. Il est possible de les peindre selon la couleur privilégiée de la ville connectée ou non. Ceci permet une maintenance plus facile et ne gêne pas la vue des passants.

En plus des armoires, nous retrouvons les contrôleurs de carrefours. Ils sont directement montés au-dessus d’un châssis. Ils participent à la gestion de multiples régulations appelées « micro-régulations ». Chaque contrôleur est doté d’un afficheur de maintenance.

La télémaintenance est un élément clé assurant la gestion par feux. Elle fait partie des divers systèmes de contrôle à l’issue d’un plan de circulation. Pour fonctionner, les agents disposent d’un serveur High Tech. Ce serveur enregistre en temps réel l’état du débit et du trafic routier. Mesurer le temps de parcours des véhicules avec un système d’information géographique est capital pour diagnostiquer tout problème. La liaison des contrôleurs est donc permanente.

La signification des feux de signalisation

Rappelons que leur implantation dépend des intersections où ils seront installés. Les carrefours étant les zones les plus accidentogènes, nous observons plus de 30 000 carrefours à feux sur le sol français. Avec la mise en place des zones à faibles émissions, ce nombre pourrait bel et bien diminuer, notamment en privilégiant une mobilité douce.

Toutefois, les intersections où il y a le plus d’accidents dans les villes sont dotées de feux. Les études effectuées sur ces accidents ont démontré que la vitesse était la première cause. Quant au non-respect des signaux lumineux, il est retrouvé dans le tiers des cas en transport urbain.

Aussi, il convient de connaître le sens des différents feux aménagés sur les voies routières en France. Les signalisations lumineuses sont universelles :

  • Les feux verts indiquent une autorisation de traverser.
  • Les feux orange indiquent qu’il faut s’arrêter et ne pas franchir la ligne.
  • Quand le feu est au rouge, l’usager est dans l’obligation de s’arrêter.

 

La plupart des feux possèdent des radars. Ils détectent toute entrave à la réglementation en vigueur comme le dépassement des lignes ou tout passage non autorisé. Le fautif risque une amende et un retrait de point sur son permis de conduire.

Voici les exceptions à connaître en matière de feux de signalisation :

  • Il est possible de circuler pendant que le feu est au rouge si vous devez laisser passer des pompiers ou des ambulances.
  • Ne pas s’arrêter à un feu orange est autorisé si le temps d’arrêt semble insuffisant pour le conducteur. Dans ce cas précis, un arrêt brutal entraînerait un accident.

 

Au-delà des feux tricolores, il existe aussi des feux sous forme de flèches. Ces signaux s’adressent uniquement aux personnes et aux voitures qui vont circuler dans le sens qu’elles indiquent. Par exemple, si une flèche jaune tend vers la droite, il est possible de tourner à droite. Les flèches peuvent aussi être vertes, orange ou rouges.

Nous pouvons également observer des feux clignotants. Ils indiquent habituellement un danger. Nous devons ralentir et chercher d’autres indications jusqu’à ce que le clignotement s’arrête. Dans tous les cas, si un agent de circulation est présent sur les lieux, ses directives sont prioritaires.

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