Au fil des années, les routes peuvent se retrouver dans des états de dégradations différentes à cause de divers facteurs. L’entretien des infrastructures routières constitue une des opérations les plus courantes. La principale raison ? La qualité du réseau routier qui influe directement sur l’économie au niveau national, départemental et communal.
Les raisons pour lesquelles les routes devraient être entretenues
En France, environ 80 % des infrastructures de circulation assurent le transport de personnes et de marchandises. Raison pour laquelle les dépenses relatives à la réhabilitation des chaussées sont spécifiées dans le budget annuel de l’État.
Les performances économiques des collectivités reposent essentiellement sur la qualité des routes reliant les centres de production et les marchés. Plus ces liaisons sont difficiles, plus élevés seront les prix des biens et services. Agriculture, mines, tourisme et industrie, etc. Aucun secteur n’est à l’abri lorsque l’acheminement des biens ou le déplacement des personnes coûte cher.
Le manque d’entretien de la voirie routière influe également sur la vie sociale puisque le réseau routier français facilite l’accès à divers services importants à savoir la santé, l’emploi ou encore l’éducation.
La détérioration des voies publiques engendre des coûts de fonctionnement plus élevés, augmente le nombre d’accidents et réduit la confiance des usagers vis-à-vis de ceux qui gèrent les services routiers.
A qui revient la responsabilité d’entretenir les routes ?
Pour faire court, chaque collectivité territoriale est responsable de sa « propriété », en l’occurrence des voies de circulation se trouvant à l’intérieur de sa juridiction. Auparavant, l’ensemble des activités de maintenance routière relevait de l’autorité de la Direction Départementale de l’Équipement.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les communes sont tenues de raccommoder les routes communales tandis que les départements disposent de leurs propres services de voirie. Ceci expliquerait les différences constatées concernant l’état des routes et la fréquence des opérations d’entretien constituant un seul et même itinéraire.
Lorsqu’il devient équivoque de trancher, il est toujours possible de se référer aux réglementations en matière de gestion de patrimoine. C’est dans ce contexte qu’interviennent le conseil municipal, départemental et régional et les conseils généraux. Les routes nationales et les autoroutes sont, quant à elles, à la charge de l’État.
Comment se passe l’entretien des routes ?
Les techniques d’entretien des voies de circulation varient en fonction de leur état. Entre la pluie, l’humidité et la circulation des Poids-Lourds (PL), le vieillissement apporte aussi son lot de dommages dans la détérioration des routes partout à travers le monde. À chaque niveau de dommage correspond une intervention bien précise. C’est là l’importance de bien choisir les professionnels auxquels on confie les travaux d’entretien. Grâce à l’avancée technologique, des mesures d’entretien et des techniques élaborées toujours plus performantes sont désormais disponibles. Nos équipes sont spécialisées en diagnostic et aide à la gestion du patrimoine, et vous proposent des prestations, telles que :
- L’auscultation des chaussées à grand rendement,
- La solution logicielle pour l’entretien de votre patrimoine,
- Des prescriptions afin d’optimiser le budget prévu pour la gestion du patrimoine routier.
Pour en revenir aux interventions possibles, voyons cas par cas chaque dommage, en allant des usures de granulats aux nids de poule en passant par les fissurations classiques :
- Les fissures proviennent le plus souvent des corrosions thermiques ou d’un décollement entre la couche d’assise et la couche de surface. Dans ce cas, il convient de renforcer l’étanchéité en tenant compte du volume de trafic supporté par le réseau. Comme l’eau peut aussi fragiliser la chaussée et déformer le profil du sol, le raffermissement de la structure interne pourrait aussi être nécessaire.
- Sans entretien adéquat, les fissures groupées peuvent donner naissance à des nids de poule qui nécessiteront une intervention d’urgence – il en va de la sécurité routière. Il peut s’agir de rebouchage à l’aide d’enrobés bitumeux ou de point à temps automatique.
- Quant aux usures de granulats, la consolidation de l’adhérence grâce à l’enduit superficiel d’usure est la solution la plus connue. Ce type de travaux publics permet de renouveler rapidement l’étanchéité des routes.
L’entretien régulier du revêtement routier est alors le seul moyen de le conserver dans une condition de stabilité propice au développement socio-économique. Un manque d’investissement ou une mauvaise gérance du réseau routier peuvent avoir de lourdes conséquences non seulement sur les usagers, mais aussi sur l’économie tout entière. L’entretien des routes communales, départementales ou encore nationales est donc un sujet capital, et les entretenir au fur et à mesure permet de ne pas agir trop tard.