Le nombre de cyclistes en circulation sur le réseau routier français augmente d’année en année. Ce qui les motive ? Diverses raisons comme la saturation des routes en matière d’automobiles ou encore la préservation de l’environnement.
Cette émergence grandissante constitue une nouvelle forme de demande en matière d’aménagements des voies de circulation pour les communes, les départements et même l’État. Dans un souci de régulation du trafic, l’élaboration de schéma directeur cyclable semble devenir incontournable pour permettre une pratique du vélo plus organisée.
En quoi consiste le schéma directeur vélo ?
Aussi appelé plan vélo, le schéma directeur vélo est un outil de planification permettant de développer un réseau d’itinéraires réservés aux cyclistes sur l’ensemble du territoire.
Le schéma cyclable est un document-cadre. Il s’inscrit dans la stratégie de développement cyclable visant à promouvoir l’usage du vélo comme mode de déplacement réglementé et sécurisé. Le principal objectif du schéma est la valorisation du réseau cyclable et des cyclistes, que ces derniers empruntent les voies pour le loisir ou pour des déplacements utilitaires.
En principe, l’élaboration d’un tel document se fait par concertation entre toutes les parties concernées : représentants des usagers, responsables au niveau des communes et professionnels en charge de la réalisation. Technologies Nouvelles propose son expertise pour accompagner ses collaborateurs dans la mise en œuvre d’itinéraires cyclables à travers le pays.
Le processus d’élaboration du schéma directeur vélo
La démarche à suivre peut varier d’une collectivité à une autre, mais d’une manière générale, on peut citer trois étapes importantes : la réalisation de diagnostic, la mise en œuvre de plan d’action et la validation du schéma.
Dans un premier temps, il convient de récolter des données sur le terrain pour définir les besoins réels des usagers potentiels des futurs itinéraires cyclables. Il importe en effet d’identifier les résidences, les lieux de travail et les déplacements possibles des cyclistes actifs et des cyclistes cibles. Cette étape est aussi un moyen de recenser les itinéraires déjà existants afin de mieux localiser les aménagements à réaliser.
Les besoins, les attentes et les opportunités portés à la connaissance de tous les partenaires, il devient possible de décider des actions à entreprendre pour concrétiser les projets : création des documents techniques, lancement, plan de suivi, etc. À ce niveau, il est tout à fait possible de faire appel aux services de professionnels en étude et conception de projets relatifs au réseau routier.
La dernière étape après l’étude empirique et la programmation, consiste à faire approuver le schéma conçu par le comité responsable à l’échelle communale, départementale ou nationale.
Zoom sur les finalités du plan vélo
Le schéma directeur vélo est un document vivant. Cela signifie qu’il évolue(ra) dans le temps et dans l’espace. Il est alors susceptible de changer en fonction du développement urbain, de la mobilité des usagers, de la politique des futurs nouveaux dirigeants, etc.
Dans tous les cas, le résultat attendu reste le même : que les cyclistes intègrent plus officiellement et en toute sécurité le réseau routier. On fait référence notamment aux cyclistes utilitaires, aux cyclotouristes et aux touristes de loisirs.
NB : initialement, le schéma cyclable ne vise pas les sportifs et les adeptes du VTT. Toutefois, ils peuvent en bénéficier pour leurs propres pratiques à condition de ne pas déranger la voie publique.
Pour parler d’objectifs spécifiques, un tel schéma se veut de :
- renforcer les politiques territoriales relatives à l’utilisation des vélos.
- développer les liaisons à l’intérieur des collectivités.
- favoriser l’intégration des itinéraires cyclables dans les projets d’urbanisation.
- et enfin relier les principaux pôles qui génèrent des déplacements.
Nombreux sont les avantages procurés par l’utilisation du vélo comme moyen de déplacement. Au-delà des bénéfices pour les cyclistes eux-mêmes, les aménagements de voiries profitent aussi aux automobilistes, en parallèle. La circulation sera beaucoup plus fluide et la pollution sera amoindrie.
Bon à savoir : la quantité moyenne de C02 émise par un cycliste sur 1 km = 0 g. En tramway, cela monte à 20 g. En bus, l’usager atteint 80 g, contre 310 g en voiture.
En somme, cette initiative rentre parfaitement dans les politiques de gestion de patrimoine les plus encouragées de notre époque. Technologies Nouvelles, c’est justement aussi une équipe de professionnels œuvrant pour soutenir ce type de progrès, où tout le monde est valorisé aux yeux de l’autorité publique.