Tout savoir sur les zones à faibles émissions
La mise en place d’une zone à faibles émissions devient une priorité en mobilité urbaine. Nombre de grandes villes sont effet saturées par différents types de véhicules.
La gestion des flux de circulation peut être améliorée par diverses infrastructures du réseau routier. Toutefois, nous ne devons pas minimiser l’impact de la pollution que ces véhicules peuvent générer. Ces zones seraient la solution idéale face à toutes ces sources polluantes. Focus.
Les principes d’une ZFE
ZFE ou zones à faibles émissions : ces lieux s’observent de plus en plus dans les métropoles. Elles existent depuis 2015 suite à un problème sanitaire repéré par la santé publique française. La pollution engendrée par les véhicules causait aux alentours de 100 000 décès précoces chaque année. D’après une étude effectuée par Santé Publique France, 4 300 personnes seraient décédées à cause des particules fines dans une seule région. Ces résultats sont intimement liés au transport urbain et à la gestion du patrimoine routier.
Les zones à faibles émissions, encore appelées ZCR (zones à circulation restreinte), ont pour principal but d’améliorer la qualité de l’air. Les véhicules autorisés à y circuler sont ciblés. Au début de cette conversion, la circulation des poids lourds, des autocars et des véhicules de transport était limitée. Le ministère de la transition écologique a rapidement intégré les véhicules légers dans la restriction. Ceci était géré par l’utilisation de certificat qui octroie une autorisation ou non.
Cette application est pertinente dans les agglomérations. Elle permet une réduction efficace et rapide d’émissions de polluants atmosphériques. L’un des bénéfices est sans nul doute l’incitation à la mobilité douce. Toutefois, elle implique l’interdiction à la circulation de millions de voitures.
La vignette Crit’Air
Dans les ZFE mises en place par les collectivités, les véhicules doivent avoir des certificats qualité d’air ou vignette Crit’air. Appelés véhicules propres, ils seront classés selon leur émission de particules polluantes. Ces dernières peuvent être des oxydes d’azote ou d’autres particules fines nuisibles à la santé.
Les surveillants du trafic routier demanderont aussi cette vignette au cours des circulations dites différenciées. Le préfet peut prendre cette décision dans sa juridiction quand des pics de pollution d’air se manifestent.
Vous pouvez commander cette vignette pour votre voiture sur le site officiel du ministère de la transition écologique. Nous vous recommandons ce site pour éviter toute arnaque au cours de votre démarche. Pour le reconnaître, son adresse web se termine par « gouv.fr ». Que votre véhicule soit immatriculé à l’étranger ou en France, on vous demandera les deux éléments suivants :
- Une photo récente lisible.
- Un scan du certificat d’immatriculation.
Les classifications selon le Crit’Air
Pour avoir une idée de la classification, vous avez le droit d’effectuer une simulation sur ce même site. Pour ce faire, sélectionnez les informations retrouvées sur votre carte grise. Cette simulation du classement se base essentiellement sur le type de carburant utilisé.
Selon les catégories de véhicules, le classement commence de 1 à 5. Voici les catégories de voitures concernées par Crit’Air 1 :
- Les deux roues classifiés sous la norme Euro 4.
- Les poids lourds roulant à l’essence Euro 6.
- Les voitures à essence Euro 6.
- Les voitures roulant au gaz.
- Les voitures hybrides.
Quant au Crit’Air 2, les voici :
- Les deux roues avec la norme Euro 3.
- Les voitures au Diesel Euro 5 et 6.
- Les poids lourds au Diesel Euro 6.
- Les poids lourds à l’essence Euro 5.
- Les voitures utilitaires à essence étiquetées Euro 4.
Les véhicules suivants sont classés Crit’Air 3 :
- Les deux roues disposant de la norme Euro 2.
- Les poids lourds au Diesel Euro 5.
- Les voitures au Diesel Euro 4.
- Les autres poids lourds à essence Euro 3 et 4.
- Les voitures à essence Euro 2.
Pour le Crit’Air 4, nous retrouvons :
- Les deux roues ne disposant pas de la norme Euro. Leurs sorties étaient entre juin 2000 et juin 2004.
- Les poids lourds au Diesel Euro 4.
- Les voitures roulant au Diesel Euro 3.
Les véhicules Diesel avec la norme Euro 2 et les poids lourds Diesel à la norme Euro 3 sont classifiés en Crit’Air 5.
L’actualité sur les ZFE
Fin 2019, les personnalités compétentes ont voté une loi sur l’orientation des mobilités. Nous trouvons déjà des ZFE dans les grandes villes comme la métropole de Lyon, celle du Grand Paris, et la métropole de Grenoble-Alpes. Les prochaines villes et agglomérations bénéficiant de ces ZFE seront notamment : Montpellier, Nancy, Normandie, Aix-Marseille Provence et Toulon-Provence.
En 2021, une autre loi a été votée. Il s’agit de la « Loi Climat et Résilience ». Elle stipule que toutes les communes dont les habitants dépassent les 150 000 habitants doivent disposer d’une place dite « ZFE-m » (« zones à faibles émission mobilités »). Cette loi entrera en vigueur en fin de l’année 2024. Elle fait partie des mesures pour diminuer considérablement le taux des polluants dans les territoires les plus incriminés.
Pour accompagner le nouveau dispositif sur les ZFE-m, le gouvernement accorde une prime. Les particuliers peuvent toucher entre 1 000 à 6 000 euros à sa conversion en véhicule hybride ou électrique. La somme perçue dépendra des revenus du ménage.
Pour une ville connectée, l’enjeu est d’augmenter le nombre de véhicules propres en circulation. Rouler sainement implique l’utilisation de voitures 100 % électriques. Ces dernières sont dotées de systèmes de plus en plus avancés en technologie. Cela améliore le géoréférencement avec des systèmes d’information géographique performants. Côté systèmes informatiques, découvrez aussi la télémaintenance.
Par ailleurs, ces véhicules du futur vont faciliter le comptage routier. Le comptage est un procédé incontournable pour l’établissement des plans de circulation.
Nous mettons à votre service les compétences de nos maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage pour concevoir vos plans de feux de circulation.